Promenade en solitaire ? [PV Gabriel Cullen]

J'étais allé me promener en forêt, j'avais dû laisser Rex chez le vétérinaire, le pauvre c'était foulé une patte et il devait resté en convalescence. J'avais pas eu de nouvelles de Gabriel malgré la lettre que je lui avais laissé, il l'avait peut-être pas reçu qui sait ? Si j'étais dans cette forêt c'était inconsciemment pour revoir Gabriel, je l'avais rencontré pour la première fois ici mais il y avait beaucoup plus de monde cette fois-là alors que là la forêt était déserte. La forêt était silencieuse, pas un seul chant d'oiseaux, cris d'animaux ou je ne sais quoi, rien que ce silence et le vent dans les branches, il y a pas à dire, c'était reposant. Je pris un sentier qui s'enfonçait plus profond dans le bois, Gabriel chassait au plus profond de la forêt pour que personne le voit, si il était ici en ce moment, c'est au plus profond de la forêt que je le trouverais. Une fois bien avancée, je regardai autour et tendis l'oreille, guettant le moindre bruit.

Edward avait raison, mais, je sais pas si c'était une bonne idée. Mais cette fille me plaisait au plus haut point. Je l'avais pas vu depuis 2 semaines. J'étais partis chasser, le soleil présent aujourd'hui, m'empêchait de quitter la forêt. Je courais à une vitesse éclair quand je trouvai ma proie, une biche, encore jeune. Je plantai mes dents dans son cou et je la vidai de son sang. J'avais encore soif, je chassai une autre fois. Deux odeurs étaient mélanger et me confondaient dans ma chasse quand soudainement j'attrapai une forme autre qu'un animal. Je serai cette proie entre mes bras, lui brisant un bras, car j'entendis les os se craquer. Elle se débattait. Quand on chasse et qu'un humain est dans les parage, il ne s'en sort jamais.

Je ne vis pas de qui il s'agit.

Ce qui suit se passa trop rapidement, je sentis une atroce douleur dans mon bras et entendis un bruit d'os craquer, je compris par ces deux éléments que quelqu'un ou quelque chose m'avait cassé un bras. Je me débattit comme je pouvais avant d'effleurer la main de mon agresseur. Cette froideur et cette dureté c'était celle de ... :

- Gabriel !
C'est Vanessa.

J'espérais qu'il allait me lâcher.

Vanessa? Mais qu'est ce qu'elle faisait là? Je la lâchai et repris mes esprits.

Mais qu'est ce que tu fais là? Tu veux mourir?

Je reculai et vis que je l'avais vraiment blessé je me concentrai sur son bras cassé et le guéris.

J'aurais pu te tuer!

Je grimpai dans un arbre et m'accroupis sur une branche.

Tu ne devrais pas trainer dans la forêt à cette heure. Pourquoi crois tu que je chasse en ce moment? Pour justement éviter ce qui viens de ce passer avec toi, même avec n'importe qui d'autres!

Je le regardai :

- Bien sûr que non, quelle question !

Je soupirai de soulagement quand il guérit mon bras :

- Oui mais tu l'as pas fais et merci pour mon bras.

Je le regardai :

- Oui mais j'avais besoin de m'aérer l'esprit pour oublier que Rex me manque, je sais pas l'heure à laquelle tu saches, je connais presque rien sur toi.

Je rajoutai plus bras, beaucoup plus bas, la tête baissée :

- Tu me manquais aussi.

Je soupirai quand j'entendis ce qu'elle dit tout bas.

Tu me manques aussi... lui dis je plus fort.
Je descendis de ma branche, mais restai à 100 mètres d'elle.

Tu prends des risques Vanessa en venant en forêt à cet heure, surtout que toi, tu connais mon secret.

Je la regardai.

Tu... je te veux toi, mais... c'est impossible.

Je levai la tête quand il me dit que je lui manquais aussi :

- Tu ... tu as entendu ce que j'ai dis ?

Je soupirai :

- Je sais que tu voulais plus me revoir mais, je peux pas résister, je suis venue ici environ à la même heure que lors de notre première rencontre dans l'espoir de te revoir. Gabriel, j'ai l'impression que tu m'attires comme un aimant.

Je le regardai :

- Moi aussi, je veux toi, je ne veux que toi alors arrête de dire que c'est impossible.
Je suis persuadée du contraire.

J'ignore si j'étais amoureuse mais une chose est sûr, l'attirance physique était extrêmement forte.

Je souris et restai à ma place.

J'ai une ouïe très fine, je peux entendre et voir à 100 mètres plus loin que toi! Moi aussi ça doit être un aimant, vu que... tu m'attire beaucoup, mais c'est dommage, toi et moi... on pourra jamais se toucher intiment.

Je souris faiblement et m'accotai l'épaule à un arbre.

Je sourcillai :

- Ouah, impressionnant.

Je souris :

- Écoute si on t'attire tant que ça, je pense que c'est pour une raison, j'ignore laquelle mais je suis sûre que c'est pour une bonne raison alors même si tu as peur pour moi. Tu es sûr de pas vouloir tenter un bout de chemin avec moi ?

Je marchai doucement dans sa direction.

Quand je la vis s'approcher, je lâchai mon arbre et reculer.

Même si on tante quelque chose, se sera à distance, je suis désolé. On peu pas ce toucher.

Je souris et m'arrêtai un arbre en arrière plus loin.

Je suis un vampire et comme je suis séducteur de nature, ça doit être ça l'attirance non? Ce n'est peut être pas réelle, je veux peut être juste t'avoir dans mon lit pour... te tuer?

Je soupirai quand il recula et m'arrêta :

- Parce qu'une relation à distance, tu appelles ça tenter quelque chose ?

Je le regardai :

- Peut-être que c'est ça l'attirance.

Je souris :

- Je sais que c'est pas ça, si tu voulais me tuer, tu l'aurais fais depuis bien longtemps alors ce n'est pas ça. Je suis pas bête Gabriel, je sais que si tu me dis tout ça, c'est pour me faire peur. Mais ça marchera pas Gabriel, pas avec moi.

Je le fixais, je savais de quoi il était capable.

Y avait rien à faire, elle n'abandonnera pas, ça c'était certain. Je soupirai.

Je... je te veux comme petite amie, mais j'ai peur de te blesser ou te tuer. Mais je te veux.

Je me redressai et attendis qu'elle s'avance vers moi.

Je le regardai :

- Moi aussi je te veux comme petit ami Gabriel, j'ai pas peur que tu me blesses ou que tu me tues, tu es un vampire, tu peux pas lutter contre ce que tu es. Je sais ce que tu es et je sais que je te veux.

Je m'avançai une nouvelle fois vers lui quand je le vis se redresser.

Je fis un pas devant et un autre. Je m'arrêtai. Je lui souris faiblement.

Écoute... Si tu es avec moi, tu t'engages à accepter tout de moi et surtout... Une transformation de toi si je juge qu'elle est obligatoire. Je ne voudrai en aucun cas te perdre! Donc la seule mort que tu auras le droit, est la même que la mienne ; la transformation.

Je continuai à m'avancer et elle aussi. À un mètre d'elle je stoppai.

J'ai eu un cancer, j'étais en phase terminale sur mon lit de mort quand Edward a décidé de me transformer, il a toujours été mon ami et il m'a sauvé la vie. Je voulais devenir un médecin réputé, mais tout ça c'est du passé... Les seules raisons qui me pousseraient à te transformer, serait le cancer ou... Une naissance.

Je ne pouvais guérir le cancer ou tout autre maladies, seulement les blessures. Et une naissance d'un bébé avec un vampire, amenait à une mort certaine.

Je le vis s'avancer à son tour et l'écoutai attentivement :

- Très bien, j'accepterais tout de toi et une transformation si tu juge qu'elle est obligatoire. Moi non plus je ne veux pas te perdre.

Je n'avais pas peur de mourir vu que je savais que j'allai revenir sous forme d'un vampire, on continua d'avancer l'un vers l'autre mais je stoppai quand il se stoppa :

- Donc tu me transformeras si j'ai une maladie incurable ou que je tombe enceinte, c'est bien ça ?

Je le regardai en lui souriant.

Je soupirai et baissai le regard.

Oui, si tu as une maladie incurable, mais jamais tu ne tomberas enceinte vu que... je ferai pas la même erreur qu'Edward. Fais que, je te transformerai pas pour cette raison.

Non, jamais je la toucherais aussi intimement et ni l'embrasser. On se dit petits amis, mais en étant que des amis.

Je le regardai :

- Quoi ? Mais si on couche ensemble, je risque de tomber enceinte à moins qu'on se protège.

Je le comprenais pas bien là, je risquais de tomber enceinte si ont étaient ensemble vu qu'on couchera forcément ensemble.

Je soupirai.

La protection marche pas et... jamais je ne te toucherai aussi intimement.

J'étais un vampire et ma progéniture la tueras en naissant, à l'aide de ses dents et du manque de nutriment durant la grossesse.

Crois moi... tu n'aimerais pas avoir un bébé avec moi.

Je soupirai :

- Ca t'en sais rien.

Je le regardai :

- Qu'est-ce que tu en sais ?

J'ouvris de grands yeux, ah ça non, jamais!

Ni pense même pas!

Je reculai de quelques pas.

Tu oublies ce que je suis, ce qui pourrait t'arriver? Tu mourras! Bella a été sauvé de justesse. Le bébé te tueras avant que je puisse te transformer et je le peux pas avant d'avoir un an d'existence vampire.

Je soupirai :

- Très bien si tu le dis.

Je le regardai :

- Non, j'oublierais jamais que tu es un vampire Gabriel, jamais. Mais Edward ou un autre de sa famille peut me transformer non ?

Je le fixai, attendant sa réponse, m'avançant un peu vers lui.

Je baissai le regard, oui si elle venait à se faire transformer avant mes un an, ils pouvaient le faire, mais, ce ne sera pas mon venin, je ne me sentirai pas lié à elle. Bella avait de la chance qu'Edward son mari avait pu la transformer, ils étaient vraiment lié ensemble.

Oui, ils le peuvent, mais... c'est pas ce que je veux. J'aurais aimé le faire moi même, mais... tu as choisis une autre option.

J'avais encore 10 mois avant de pouvoir transformer.

Ce ne sera pas pareil, je ne serai pas... ton mentor pour la première année, mais bon, si c'est ce que tu veux.

Oui car celui qui transforme, devient responsable du nouveau né durant un an, il lui apprend à chasser à être un vampire.

Je le regardai :

- Je choisis pas une autre option, je t'ai juste posé une question.

Je soupirai :

- Non, je veux que ce soit toi mon mentor et pas quelqu'un d'autre.

Je continuai à reculer.

Alors oublies l'idée que toi et moi ça ira plus loin et jamais je ne te transformerai que parce que tu veux être avec moi. Je veux pas gâcher la vie que tu pourrais avoir avec un humain, fonder une famille, vieillir et être heureuse.

Je soupirai.

Je suis qu'un mort vivant avec qui une relation ne durera pas longtemps. Bella a eu de la chance avec Edward, tu en auras pas autant avec moi.

Je continuai d'avancer :

- Tu crois que vivre avec toi veut dire que je gâcherais ma vie, pas pour moi, je suis très attirée par toi.

Je soupirai :

- Ca t'en sais rien, notre histoire peut très bien durer. Pourquoi j'aurais pas de chance avec toi ?