Première nuit ensemble [PV Gabriel Cullen]

J'attendais Gabriel, j'étais assise sur le canapé à lire un magazine dans le silence pour être sûre de l'entendre entrer. J'espérais qu'Edward serait d'accord, je languissais de pouvoir dormir avec lui, même son corps froid ne refroidissait pas mon envie. Il était froid et alors ? Je l'aimais, c'est tout ce qui comptait. J'avais changer les draps de mon lit comme d'habitude Rex dormait avec moi, il allait devoir s'y faire à plus dormir avec moi enfin si Gabriel dormirait avec moi dorénavant. J'étais nerveuse en l'attendant, à triturer mes doigts et à enrouler mes cheveux autour de mes doigts. J'espérais l'entendre à chaque secondes, j'étais accro à lui.

J'avais été plus long que prévu avec Edward, mais j'avais fini par le libérer. je grimpai à la paroi de la maison et entrai par la fenêtre. Bon c'était une manie chez les vampires Cullen. Je ne fis aucun bruit pour ne pas qu'elle s'en aperçoive. Je me plantai devant elle.

Ma beauté divine... me voilà.

Je lui souris.

Je sursautai en entendant Gabriel et souris :

- J'aurais mis la télé ou de la musique, ça aurait rien changer, je t'aurais pas entendu.
Tu as été aussi silencieux qu'une ombre.

Je me levai et l'embrassai :

- Et merci pour le surnom tu es très beau aussi.
Edward est d'accord ? Tu peux dormir avec moi ?

Je souris.

Techniquement... je dors jamais, mais oui, je peux rester avec toi cette nuit et.... toutes les autres aussi.

Je la regardai.

Mais.... ton chien posera un problème lorsqu'il sera de retour, car... je veux vivre avec toi.

Je souris :

- Ah, ben tu vas pouvoir me regarder dormir alors et je suis trop contente que tu puisses rester avec moi toutes les nuits.

Je le regardai :

- Eh bien, il aura pas le choix de t'accepter, car je veux pas renoncer à lui, mais encore moins à toi.

Je l'embrassai.

Je soupirai.

Tu veux plutôt dire que... je n'aurai pas le choix de l'accepter, même si c'est aussi valable pour lui.

Je souris.

Ça va m'être dur de... vivre avec un chien.

Je baissai le regard.

Je soupirai :

- Oui, c'est valable pour vous deux.

Je lui souris :

- Écoute, il en a encore pour deux semaines mais il va bien voir que je suis heureuse, quoique tu en penses, j'ai une relation particulière avec Rex, il comprend quand j'ai besoin de réconfort, d'être seule quand je suis triste, on se comprend par un simple regard et en voyant que je suis heureuse avec toi, je pense qu'il va t'accepter en voyant que je ne montre aucun signe d’agressivité envers toi et vice-versa.

Je risque d'en avoir de l'agressivité avec son chien.

Je crois que... j'aurais des problèmes avec ce chien.

Je baissai le regard et soupirai.

Tu sais... jamais tu seras transformé. Je suis désolé.

Je soupirai :

- On verra bien, mais j'espère que non.

Je me regardai :

- Mais tu as dis tout à l'heure dans la forêt que tu serais d'accord si je tombais enceinte, tu me l'as dis.

Je le comprenais pas, il avait la possibilité de vivre heureux avec moi une éternité et il voulait pas, il préférait vivre avec moi, jusqu'à ma mort et me laisser mourir plutôt que de me transformer mais dans plusieurs, je serais vieille et je lui plairais plus, il me restera quoi ? Rien, Rex serait mort depuis longtemps et j'aurais pas repris de chien. Tandis que si il me transformait, je resterais vivante et comme je suis pour l'éternité.

Je soupirai et baissai le regard.

C'est pas l'avis d'Edward, je suis désolé. Il m'a dit que... je risquais de ne pas te sauver. Bella a eut de la chance et il ne veut pas que je subisse ce qu'il a subit durant ce long mois de gestation. Je suis désolé.

Je reculai dans un coin de la pièce. Soudainement, je voulais qu'elle soit comme moi, mais je ferai pas l'égoïste en la transformant tandis qu'elle est en super santé.

Je soupirai :

- Oh, je comprends mais tu veux pas même si je suis pas enceinte, je veux dire, je suis jeune et belle, je te plais et si tu me transformes, tu m'auras pour toi, je resterais éternellement comme ça et on sera ensemble pour l'éternité. Ca te plairait pas ?

Je le regardai, il c'était reculé dans un coin et moi je restais assis sur le canapé à le regarder.

Je soupirai fortement.

Non je suis désolé. Tu es en parfaite santé et plein de vie. Je ne te tuerai pas que pas égoïsme Vanessa. Moi j'ai été sauvé parce que j'étais à la critique de la mort. On m'a donné une seconde chance.

Je la fixai intensément. Je crois que cet emménagement avec elle, n'était pas une bonne idée.

Tu te lasseras de mois dans 2 ou 3 ans et tu finiras par te trouver un humain, qui pourra te donner une vrai famille, moi je le peux pas.

Vu qu'elle voulait ce bébé avec moi, il était évident qu'elle voudrait un enfant un jour.

Je soupirai :

- Mais Gabriel, si je te le demande, ce sera un cadeau que tu me fais pas une preuve d’égoïsme.

Je le regardai :

- Non, Gabriel. Pour une fois dans ma vie, j'ai trouvé un homme qui m'aime pour ce que je suis pas que pour du sexe, je suis consciente que des hommes comme toi, il y en a presque plus et c'est des hommes comme ça que j'aime. Gabriel, je t'aime et je supporterais pas de te savoir triste quand je serais morte.

Je la fixai encore et encore.

N'essaie pas de me convaincre, ça marche pas!

Je croisai les bras et ne bougeai pas de mon coin. Si elle m'avait trouvé, elle pouvait s'en trouver un autre, mais cette fois ci, humain.

Je soupirai, me levai et pris sa main :

- Viens, ont montent.

Je lui souris.

Je soupirai et la suivis. Toute cette relation sera dur. Une fois à sa chambre, je restai dans le cadrage de porte.

Tu vas te coucher?

Je soupirai et la regardai.

Je le regardai :

- Oui, je comptais pas dormir de suite, passer un peu de temps avec toi, tant que Rex est pas là, parler et s'embrasser, rien d'autre.

Et même si je voulais coucher avec lui, il dirait non alors à quoi bon. Je sais même pas si j'étais prête.

Je soupirai et la laissai se préparer. Je m'assis sur la chaise berçante, une chaise destiner à bercer un petit bébé. Je soupirai.

Je suis désolé de te décevoir, mais... je suis pas un humain.

Discuter de quoi? J'avais rien à dire, je lui avais tout dis dans la forêt.

Il se fait tard, je crois que tu devrais dormir.

Je jugeai bon de mettre un pyjama plutôt qu'une nuisette pour ne pas le tenter :

- Je sais que tu es pas un humain.

Je me couchai dans le lit :

- Alors restes auprès de moi pendant que je dors, s'il te plait.

Je lui souris.

Je bouge pas de là, bonne nuit!

Je croisai mes bras sur mon torse. Je regardai sa chambre, qui était vraiment jolie.

Je le regardai :

- J'aimerais bien que tu sois à côté de moi, dans le lit.
Que tu me serres contre moi.

J'espérais qu'il allait être d'accord.

Nom de Dieu! Elle me demandait gros, toute la nuit faire ça? J'aurais trop l'envie de... la toucher.

Tu m'en... demandes trop là.

Je la regardai.

De toute façon tu vas dormir, je vois pas pourquoi je devrais être avec toi dans le lit.

Je soupirai :

- Je sais pas, l'intérêt de passer nos nuits ensemble, c'est que tu sois avec moi dans le lit non ?

Je le regardai :

- Me serre pas dans tes bras si c'est trop.

Vraiment, on était pas compatible. Je ne dors pas moi, je passe mes nuits en générale à jouer au échec, continuer mes études de médecine etc.

Je ne sais pas. Le fait que je ne dors pas, je vois pas l’intérêt à passer 9 heures de temps à rester sans rien faire.

Je commençai à me berçai dans la chaise, ne voyant rien d'autre à faire.

Je soupirai :

- Reste dans le lit, le temps que je m'endorme, je m'endors en 5 minutes, c'est pas long, s'il te plait.

Je le regardai, pleine d'espoir.