Guérison après une mort certaine

Je travaillais à la morgue, un endroit où personne ne peut voir qui je suis vraiment. Tous les jours j'avais au moins un cadavre à la morgue. Un préposé m'apporta un corps avec le dossier sur le drap qui le recouvrait.

Accident de la route, une voiture la percuté, elle est morte sur le coup.

D'accord, je m'occupe d'elle.

Il quitta et je pris le dossier et le lu. "Vanessa Stay, 22 ans, célibataire, laisse en deuil un berger allemand qui se trouvait sur la rue au moment de l'accident, hurlant sa maitresse morte."

Vanessa? Je retirai le drap et je reculai.

Non!

Je revins près du corps et je posai mon doigt pour prendre son pouls, pourtant j'entendais son coeur battre, elle avait encore de la vie, mais elle mourra avec certitude.

Je localisai sa blessure et fermai les yeux et me concentrai. J'espérais que ça marcherais, même à l'approche de la mort. Je vis ses paupière s'ouvrir.

Je m'approchai et me penchai sur elle.

Vanessa?

Celle là j'avais pu me permettre de la sauver, elle connaissait mon secret.

Tu as été morte, je t'ai sauvé la vie... tu m'entends?

En sortant de chez moi pour aller travailler accompagné de Rex, ne voyant aucune voiture arriver, j'avais traversa au rouge, c'était une erreur, fatale dans mon cas. Rex avait réussi à l'éviter mais pas moi, je me suis prise la voiture de pleine fouet, je n'ai même pas souffert, je suis morte sur le coup. Pauvre Rex, qui allait s'occuper de lui ? Pourvu qu'il se laisse pas mourir ou qu'il oublie de manger en restant sur ma tombe, enfin si j'en ai une. Soudain, je sentis ma blessure se refermait, j'ouvris doucement les paupières et vis Gabriel :

- Oui. Je suis où ? Comment tu as pu me sauver la vie ?

Je lui souris, j'avais sauvé une fille que je pourrai jamais aimé, mais... qui m'attirait grandement.

Tu es à la morgue, morte, mais t'inquiète pas, soit que je prouve que tu es vivante où que tu te fait passer pour morte et que tu erre seule le reste de ta vie. J'opte pour la première option.

Je reculai.

J'ai un don, beaucoup de vampires ont des dons. Le miens c'est la guérison à distance. J'ai pu me permettre de te guérir parce que tu connais mon secret.

Je lui souris :

- Oui, je pense que la première option est la meilleure. Rex va être tellement content de me voir.

Je le regardai :

- Eh bien merci de m'avoir sauvé.

Je me levai :

- Je suppose que mes habits ne sont pas ici.

Je secouai la tête pour dire non.

Euh... alors je te souhaite bonne chance et fais attention à toi, je pourrai pas te guérir une deuxième fois.

Je remplis les nouveaux papiers et les envoyai à l'administration.

Je soupirai :

- Super. Comment je vais faire pour rentrer dans ses vêtements ?

Je le regardai :

- Merci et je traverserais plus au rouge maintenant.

Je me dirigeai vers la porte :

- Encore merci de m'avoir sauvé la vie. J'espère pouvoir te rendre la pareille.

Je soupirai et pris le sac attaché à sa civière. Elle était prête à quitter comme ça.

Tiens, ils sont là tes vêtements.

Je baissai le regard.

Jamais tu ne me rendras l'appareil, je suis un vampire, tu l’oublie? Maintenant tu sais qu'on est pas compatible. Et j'espère ne jamais recroiser ton chemin.

Je la regardai. Elle avait préféré quitter la morgue et me laisser là que de rester un peu avec moi, vu que... il y avait pas urgence pour elle, supposément morte.

Je pris la sac :

- Merci, j'irais me changer dans les toilettes de l'hôpital.

Hors de question que je sorte dans ma tenue actuelle de l'hôpital :

- Je sais mais ... non rien, tu as raison, jamais je te rendrais la pareille. En quoi on est pas compatible ? A cause de Rex parce que tu bois les animaux ? On peut se voir sans lui.

Jamais recroiser mon chemin ? Ca fait toujours plaisir d'entendre ça. Au lieu de continuer vers la sortie, je rebroussai chemin et le regardai :

- Pourquoi tu ne veux plus me revoir, que tu veuilles pas être mon petit ami d'accord, mais rien ne nous empêche d'être amis.

Je soupirai.

Tu es humaine, je suis vampire, on est pas compatible! et non, je veux pas être ami, car sa vira plus loin vu que... je te plais et tu me plais.

Je souris faiblement.

Je soupirai :

- Et pourquoi ? Parce qu'on est pas de la même race ? Je suis pas raciste, qu'importe ta race, on peut s'entendre, je suis sûre que des situations similaires existent ou ont existées.

Je le regardai :

- Ont se plait mutuellement. Pourquoi ont devraient pas être ensemble ?

Je le fixai.

Je soupirai et la regardai.

Parce que... un jour tu mourras en voulant rester avec moi, je me comprends, ne cherche pas à comprendre. Y a un cas et c'est Edward qui m'a transformé. Sa femme était humaine, elle a eu un bébé avec lui qui lui a donner la mort, mais il l'a transformé de justesse. C'est pour ça qu'on peut pas être ensemble. Je peux pas te toucher ni t'embrasser.

Je baissai le regard.

Je sui un nouveau né comme on dit, je suis dangereux.

Je le regardai :

- Si ce Edward l'a fait pourquoi tu peux pas ?

Je soupirai :

- Et un nouveau-né fait de toi un être dangereux ? En quoi tu es dangereux.

Je soupirai.

Je suis plus fort, j'ai tout le temps soif et Je suis trop jeune pour transformer, ça prend dix ans avant d'aquérir de l'expérience et je crois que je pourrai pas endurer dix ans avant de te toucher. On est pas compatible. Je suis un monstre, peut être végétarien et qui plus ait... tu aimes les animaux, pas moi!

Je reculai, son odeur de sang commençait à me faire effet.

Si je te mord, tu meurs instantanément.

Je le regardai :

- Si, ont aiment tout les deux les animaux, pas de la même façon mais ont les aiment et tu es un pas un monstre, un vrai monstre aurait tué Rex, tu l'as pas fais et je t'en remercie.

Le pauvre, il devait être tellement triste en ce moment. Je le vis reculer et m'avançai vers lui d'un mètre :

- Même si tu me vides pas de mon sang ?

Je baissai le regard.

Y a des risque tu te transforme si je te vide pas, c'est même à 100%, c'est pour ça qu'on doit vider nos proies, peu importe humaine ou animal. Une simple morsure te transformerait.

Je reculai encore, atteignant le mur du fond.

Et si j,ai pas tué... ton chien, c'est parce qu'il appartient à quelqu'un. Mais si je le croiserai seul dans le rue sans toi, je n'hésiterai pas une seconde à le bouffer.

Je le regardai :

- Ah je vois, c'est pour ma protection que tu refuses qu'ont soit ensemble, tu as peur de craquer et de me mordre et me transformer ou même de me tuer.

Il finit coller contre le mur, il allait pas aller plus loin, néanmoins, je ne bougeai pas de ma place :

- Tu croiseras jamais Rex seul, il est toujours avec moi et s'il te plait arrête avec le terme bouffer, dit mordre, boire ou manger mais pas bouffer, je te rappelle que les animaux sont des êtres vivants.

Je soupirai.

Tu vois, on est pas compatible! Tu aimes les bêtes, moi je les mange. je te jure, ne me laisse jamais seul avec lui!

Je soupirai.

Je suis pas fait pour toi, tu regretteras une relation avec moi, jamais je pourrai t'embrasser, ni te toucher et même coucher avec toi et viens pas me dire que ça t'es égale... c'est faux! Si je t'attire c'est forcément pour une raison... l'amour et le sexe.

Je soupirai :

- Rex ne se laisserait pas faire de toute façon.

Je souris :

- Si tu ne m'embrasses et me touches jamais c'est logique qu'on ne couchera jamais ensemble. C'est vrai, ça m'est pas égale mais si je te dis que je suis prête à tenter quand même ? Tu dirais quoi ?

Je baissai le regard.

Je dirais non... parce que je peux pas te toucher, ni t'embrassai, j'aurais peur de te faire mal et encore moins coucher avec toi!

Je la regardai.

Je suis une pierre de marbre gelé, voilà ma texture corporelle et je crois pas que... tu aimerais ça.

Je soupirai :

- Je vois.

Je sourcillai :

- Vraiment ? On va voir ça.

Je m'avançai vers lui , ni trop vite, ni trop doucement :

- Je vais toucher ta main pour voir.

Je fus nerveux, mais la laissai faire.

Elle est dur comme de la pierre, t'as pas besoin de tester.

Je soupirai.

Je lui souris :

- Je veux juste sentir la température.

Je posai ma main sur la sienne :

- Elle est froide mais pas glacée, j'ai connu pire.

Je caressai sa main, elle avait l'air en effet dur.

Je serrai mes poings, fortement. Je pouvais pas, mais elle me voulait.

Pourquoi moi? Je peux pas Vanessa.

Je baissai le regard.

J'ai peur de ce que je pourrai te faire, je veux pas que tu subisse la même chose que Bella, elle a tant souffert du début de sa rencontre à la naissance de sa fille.

Je le regardai :

- Parce que tu me plais énormément.

Je soupirai :

- Elle a survécu non ? Pourquoi je survivrais pas ?

Je lui souris.

Je soupirai.

Elle a pas survécu! Elle est un vampire maintenant et moi je suis à peine un nouveau né. Je ne réussirai pas à te sauver, pas avant au moins dix ans.

Je la poussai vers l'extérieur du local.

Habille toi, retourne chez toi et... essaie de ne pas me retrouver d'accord.