Décision décésive [Gab et Vanessa]

J'avais passé ma journée dans la ruelle, sauf pour aller chasser une heure avec Edward et j'étais revenue. J'aimais Vanessa, vraiment beaucoup et je me demandais si vraiment... son chien devait rester deux semaines pour une foulure chez le Vet' non je crois pas, un ou deux jours suffisaient en générale. Je regardai ma montre. Il était passé 20:00 et je n'étais toujours pas rentré chez Vanessa. Je poirotais là à attendre quelque chose et je ne savais pas quoi.

Mon problème c'était elle. Sa douce voix, sa beauté indescriptible et mon envie folle de... la toucher intimement, elle me croyait différent des autres hommes, mais je ne l'étais pas. Si je l'avais rencontré étant humain, dès le premier soir j'aurais couché avec elle. Là, la raison c'était ma condition de vampire. Je voulais pas la blesser, ni la tuer. Edward m'avait conseillé de l'épouser avant de la transformer, mais je pouvais pas, je n'étais pas comme lui, lui il venait des années début 1900, de nos jours ça ne marche plus comme ça!

Elle voulait que je sois chez elle pour la raison de m'avoir la nuit, mais je ne dormais pas et je la verrais à peine deux ou trois heures par jour. Je me retenais pour ne pas abuser d'elle, je ne pouvais pas être dans son lit la nuit.

Je devais à tout prix lui dire que... la cohabitation ensemble ne marcherait pas. Je fixai la fenêtre et attendis encore.

J'étais rentrée de mon travail depuis à peu près 3 heures, je venais de finir de manger et Gabriel n'était toujours pas là. J'étais triste, il me manquait surtout que Rex était toujours pas là. J'attendais qu'il vienne. Je montais dans ma chambre en attendant qu'il vienne, il me manquait beaucoup trop, j'avais super bien dormis dans ses bras. Il m'avait même fait mon petit déjeuner, j'étais aux anges avec lui.

Je soupirai... ah et tant pis. Elle sera mieux sans moi! J'étais l'un de ses mec comme tous les autres qui était attiré par le sexe.

Je restai dans la ruelle. Je m'assis sur le sol humide et enfouis mes mains sur mon visage. Je ne faisais rien de mes journées et me voilà à attendre son retour chaque jour maintenant, cela me serait insupportable!

Je soupirai. Le gros problème... c'était ce chien, comment vivre partagé entre Vanessa et cette bête? Oui j'étais jaloux, car, elle vénérait ce chien... carrément. J'étais et je serai celui qui passera en dernier, vu que... on ne pouvait pas aller plus loin que des baisers.

Je regardai la fenêtre... et je soupirai. Peut être que... en réalité elle ne voulait pas de moi ce soir et plus jamais. Je n'entendais rien de l'intérieur, tout était silencieux, peut être qu'elle n'était pas encore rentré? Je soupirai.

Je restai assis au pied de sa fenêtre. Je ne savais plus quoi faire, parce qu'en réalité j'étais comme ses autres mecs, il serait préférable qu'elle s'en trouve un bien vivant et humain.

Je soupirai et décidai de bouger. Je sortis et allai dans la ruelle par laquelle était partie Gabriel et c'est là que je le vis. Je m'approchai de lui :

- Gabriel.

Je l'embrassai :

- Pourquoi tu es pas venu ? Ca fait trois heures que je t'attends.

Je le regardai.

Je baissai le regard quand je la vis. J'avais peur et maintenant que je savais tout ça, je pouvais pas lui mentir.

Je suis comme tous ses mecs, je ne veux que... coucher avec toi, mais je le ferai pas à cause de ma condition.

Je soupirai.

Je suis comme tous ses mecs Vanessa je suis pas indifférent, tu devrais... te choisir un humain.

Je le regardai :

- Oui mais tu le feras pas comme tu dis, à cause de ta condition, ce qui fait de toi un homme différent.

Je soupirai :

- Un humain changera rien, il voudra du sexe aussi. Gabriel pour moi, tu es différent.
Pourquoi tu es pas venu, je t'ai dis à quelle heure je rentrais.

Je soupirai.

je suis pas venue parce que... ça ne marchera pas, je peux pas vivre avec toi, je suis dangereux et... on se verra pas souvent et la nuit je dors pas tandis que toi oui. Et dans tout ça... ton chien pose problème... je suis désolé.

Je me levai.

Je dois rentrée et... bonne chance dans ta vie.

Non je pouvais pas rester avec elle, comment je pourrais supporter le fait de ne jamais la toucher?

Je le regardai :

- Mais non, tu m'as jamais fais de mal et je sais que tu m'en feras jamais et puis je peux me coucher tard, du moment que je suis à l'heure au travail. Rex ? Mais qu'est-ce qu'il vient faire là-dedans.

Je soupirai :

- Non, reste, je t'en pris, Gabriel, je t'aime, je veux pas te perdre.

Je le suppliai du regard.

Je levai les yeux au ciel.

Ton chien est de la nourriture à mes yeux et qui plus est... tu... le vénères, c'est comme ça que je le vois, je viens d'arriver dans ta vie et toujours il passera en premier et le jour où il reviendra chez toi, je ferai quoi?

Je baissai le regard.

J'ai trop envie de toi et... je pourrai jamais supporter de ne pas te toucher. Je préfère m'éloigner que de t'agresser une de ces nuits.

Je soupirai et baissai la tête :

- Rex ne reviendra pas.

Je le regardai :

- Tu sais la solution, tu la connais.

Je soupirai et m'énervai, sur les deux trucs qu'elle venait de me dire.

Une raison de plus pour que je parte! Tu ne peux pas faire ça à Rex! Et tu connais mon avis, jamais je ne te transformerai! Tu es bien trop vivante et en santé pour ça! Ce serait de l'égoïsme de ma part!

Je m'éloignai d'elle.

Récupère ton chien! Je reviens pas!

Je le regardai partir et me mise à pleurer :

- Rex est mort ! C'est pour ça qu'il reviendra pas.

Je m'écroulai contre le mur en pleurs, voilà pourquoi j'avais tant besoin de Gabriel, j'avais plus personne à mes côtés.

Je m'arrêtai et ne bougeai plus, je me retournai et revins vers elle. Je la serrai contre moi.

Je suis désolé.

Mais comment un chien de un an pouvait il mourir d'une foulure à une patte?

Mais je suis encore plus désolé de ne pas rester avec toi. Je veux pas être celui qui le remplace un genre... d'animal pour te réconforter. Je pourrai jamais te donner tout ce que tu veux, parce que déjà... je refuse ce que tu veux et attends de moi. Cette vie minable que j'ai.

Je me serrai contre lui en pleurant :

- Mais tu le remplaceras pas, sinon je t'aurais pas voulu avec moi si Rex me suffisait. Reste s'il te plait, je t'aime, je veux pas te perdre.

Je l'embrassai :

- Je m'en fiche que tu puisses pas coucher avec moi, je t'aime.

Je soupirai.

Mais moi je m'en fiche pas OK!

Je la lâchai et reculai.

Si je t'aime et que je te veux, c'est pour tout faire, mais... je peux pas, ce n'est pas vrai que tu t'en fiches, car l'amour implique surtout cette preuve d'amour que de coucher avec celui ou celle qu'on aime. Tu ne peux pas le nier! Et moi, je pourrai pas supporter l'idée de ne jamais pouvoir le faire avec toi.

Je baissai le regard.

Je soupirai :

- Oui mais dans un an, est-ce que tu accepteras de coucher avec moi ?

Je le regardai attendant sa réponse, j'avais vraiment besoin de lui, sinon j'avais peur de me tirer une balle dans la tête ou je sais pas quoi mais de me tuer.

Je soupirai et reculai encore, je baissai le regard.

Non plus... pas après ce qu'Edward m'a dit.

Ça me sera dur, mais c'était ça.

Je ne serai pas assez fort pour te transformer et je ne pourrai pas supporter l'idée d'attendre encore des années. Quand je suis trop près de toi, ça me rend... dingue, mais vraiment dingue de...

... De lui sauter dessus.

Je soupirai :

- Mais pourquoi tu crois tout ce qu'il dit pourquoi lui aurait la chance d'avoir un enfant avec une humaine et pas toi. Pourquoi Bella aurait la chance d'être avec une vampire et pas moi ?

Je le regardai :

- Mais je peux pas vivre sans toi, je suis accro à toi, tu es ma drogue.

Sa drogue? Comment je pouvais être sa drogue? Je croyais que c'était son chien? C'est ce que je croyais, elle remplace sa "bête" par moi. Je soupirai.

Parce que j'ai peur de te perdre, tu ne sais pas du tout ce qui t'attendra, ce que tu subiras pendant un mois et... je ne suis même pas sûr de pouvoir te transformer.

Je baissai le regard.

Ta "drogue" comme tu m'appelles, te donnera pas ces chances.

Je le regardai :

- Mais en me laissant, en cassant avec moi, tu me perds aussi, je sais pas ce qui m'attends mais je suis prête à le subir, avec toi tout seras plus facile.

Je soupirai et mis mes bras autour de lui :

- Je t'en prie Gabriel me laisse pas, je t'en supplie.

Je la détachai de moi et reculai encore, je pouvais pas supporter cette proximité.

Non je ne te perdrai pas, car je te saurai vivante quelque part, tandis que l'autre option tu mourras par ma faute!

Je baissai le regard.

Plus je suis avec toi, plus c'est difficile.

Je soupirai :

- Et le jour où tu me verras à la morgue ?

Je le regardai :

- Et moi moins je suis avec toi, plus c'est dure, ta présence me manque.

Je soupirai fortement, elle n'abandonnera pas, jamais!

Et bien... ce sera le jour où tu seras trop vieille pour vivre encore.

Je la fixai longuement. Je pouvais jouer à ce petit jeu pendant des heures.

Dans ma tête le mot "Incompatible" reste. Ça me rend dingue de t'avoir trop près de moi et toi ça te rends dingue de m'avoir trop loin de toi, tu vois... on est pas compatible.

Je soupirai :

- Tu te diras pas ce jour-là que tu aurais mieux fait de me transformer même si j'étais en bonne santé ?

Je le fixai :

- Me dit pas que tu es pas triste loin de moi, si tu m'aimes tu es forcément triste loin de moi.

Je soupirai et baissai les yeux.

Oui je le suis, mais bon... c'est mieux comme ça parce que... en étant trop près de toi, je risque de te faire mal, de te... violer.

Je la fixai.

Et non, je ne regretterais pas le faite de ne pas t'avoir transformé le jour où je te verrai à la morgue. ce n'est pas une vie, ce que je vis. J'ai tout perdu, ma vrai famille et même...

Je baissai le regard, ce que je m'apprête à dire était un secret.

... même ma petite fille Lily, âgée d'à peine quelques mois, le jour de ma supposé mort. Oui j'ai été marié, mais seulement un an et mon cancer est sortie et... je suis mort à leur vue.